Bonjour,
La Demande Chimique en Oxygène est une analyse courante pour mesurer la charge organique d'une eau résiduaire.
Le paradoxe de cette annalyse est de générer des quantités considérable d'un déchet trés polluant.
En effet un laboratoire départemental peut générer 340 litres/an
Au départ le mélange contient de
+l'acide sulfurique a 50% ,
+du Bichromate de Potassium
+ sulfate d'argent
+sulfate de mercure
On ajoute a ce mélange un volume précis d'eau a analyser puis on chauffe au reflux 2 heure
Le volume final est 260ml je crois.
Ce volume est dluié puis le Chrome 6 restant est analysé par réductionau sel de mohr (sulfate double de fer II et d'ammonium)
PS: la DCO étant une oxydo-réduction ne mesure pas vraiment la charge organique; il suffit qu'il y ait un réducteur minéral pour donner un résultat.
Pour connaitre la charge organique réelle c'est l'analyse du Carbone Organique Total qu'il faut faire.
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Le paradoxe environnemental de la DCO
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Re: Le paradoxe environnemental de la DCO
Un truc dont je me suis toujours demandé, c'est comment vous faites exactement pour traiter des déchets en mélange assez complexe?
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Re: Le paradoxe environnemental de la DCO
Bonsoir Alex,
Pour traiter des mélanges complexes nous avons des solutions complexes
Plus sérieusement s'agissant d'un mélange minéral il faut réduire les chromates s'il en reste, (normalement il n'en reste plus) et ensuite neutraliser avec de la chaux eteinte Ca (OH)2.
Il faut voir que les déchets sont mélangés entre eux en fonction de leur caractéristiques: le but étant de les neutraliser (aussi bien Ph qu'en pouvoir oxydant ou réducteur) un réducteur courant dans les déchets est le Fer II (issu du décapage d'acier).
La neutralisation complète des déchets entre eux n'est jamais possible et il y a toujours un excès d'acide. (Je n'ai jamais compris ce déséquilbre: on sait bien qu'on prépare les m^mes quantité (d'équivalents) d'acides que de base.)
Pour finir on obtient une boue alcaline avec du CaSO4, des hydroxydes de Chrome III, de Fer III et Fer II, de l'oxyde ou de l'hydroxyde d'Argent et de Mercure et la solution contient un peu de chlorure de calcium (si on avait pris de l'acide chlorhydrique chargé de Fer) il y a toujours un petit excès de chaux.
La réaction se fait dans de solides cuves en polypropylène avec une agitation puissante: en effet le mélange s'épaissit beaucoup en fin de réaction.
Ensuite filtrations sur filtre presse et conditionnement des boues durcies pour expédition en "C.E.T." Centre d'enfouissement Technique, les filtrats sont contrôlés et leur ph ajusté avant rejet dans le milieu naturel (fleuve). Évidemment si le contrôle ne donne pas satisfaction le filtrat sera retraité, voire incinéré (dans une autre usine) dans les cas "graves".
Le traitement que je décris a pour contrainte l'absence de matières organique. Sitôt qu'il y en a, on est obligé d'incinérer des déchets acides, voire fortement acide. Le prix augmente alors nettement.
Pour traiter des mélanges complexes nous avons des solutions complexes
Plus sérieusement s'agissant d'un mélange minéral il faut réduire les chromates s'il en reste, (normalement il n'en reste plus) et ensuite neutraliser avec de la chaux eteinte Ca (OH)2.
Il faut voir que les déchets sont mélangés entre eux en fonction de leur caractéristiques: le but étant de les neutraliser (aussi bien Ph qu'en pouvoir oxydant ou réducteur) un réducteur courant dans les déchets est le Fer II (issu du décapage d'acier).
La neutralisation complète des déchets entre eux n'est jamais possible et il y a toujours un excès d'acide. (Je n'ai jamais compris ce déséquilbre: on sait bien qu'on prépare les m^mes quantité (d'équivalents) d'acides que de base.)
Pour finir on obtient une boue alcaline avec du CaSO4, des hydroxydes de Chrome III, de Fer III et Fer II, de l'oxyde ou de l'hydroxyde d'Argent et de Mercure et la solution contient un peu de chlorure de calcium (si on avait pris de l'acide chlorhydrique chargé de Fer) il y a toujours un petit excès de chaux.
La réaction se fait dans de solides cuves en polypropylène avec une agitation puissante: en effet le mélange s'épaissit beaucoup en fin de réaction.
Ensuite filtrations sur filtre presse et conditionnement des boues durcies pour expédition en "C.E.T." Centre d'enfouissement Technique, les filtrats sont contrôlés et leur ph ajusté avant rejet dans le milieu naturel (fleuve). Évidemment si le contrôle ne donne pas satisfaction le filtrat sera retraité, voire incinéré (dans une autre usine) dans les cas "graves".
Le traitement que je décris a pour contrainte l'absence de matières organique. Sitôt qu'il y en a, on est obligé d'incinérer des déchets acides, voire fortement acide. Le prix augmente alors nettement.
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