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On a trouvé des peroxydes dans un bidon métallique, totalement opaque à la lumière, contenant du tétrahydrofurane. Ce sont les rayonnements cosmiques qui traversant la matière du bidon ont initié la formation des radicaux. Il ne faut pas sous-estimer cet effet lorsqu'on cherche à expliquer l'auto-oxydation de l'éther.
Qu'en pensez vous?
Tri+traitement Produits chimiques 77 (Seine et Marne). Retraité depuis Octobre 2015 http://ami.ecolo.free.fr
L'effet des rayonnements ionisants sur la matière est bien connu. Donc il est bien possible que le rayonnement cosmique brise des liaisons éthers, qui par la suite réagissent avec l'oxygène de l'air pour former des peroxydes. Mais d'habitude les rendements de ces réactions sont très faibles. Et il faut des doses de rayonnement énormes pour que l'on commence à détecter des traces de ces sous-produits (peroxydes, par exemple) dans la matière irradiée.
oui la radiolyse, mais tout de même, les futs sont-ils sensés être fermés ? Si oui, d'où viendrait l'oxygène pour former les peroxydes ?
Si des peroxydes apparaissent en quantité dans un fut hermétique, alors l'oxygène provient de molécules d'éther et on devrait aussi retrouver d'autres molécules par recombinaison des radicaux non oxygénés, par exemple des alcanes.
Bonjour,
Je partage vos avis. En lisant cette page je me suis demandé aussi d'ou avait pu venir l'oxygène nécessaire pour produire une quantité pareille de peroxydes. L'enceinte métallique constitue déjà un obstacle plus efficace que le liquide organique derrière sur lequel des rayons (ou particules..) auraient agit.
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