Inquiétudes potagères : demi-vie des pesticides
Publié : 19/05/2013, 09:09
Bonjour,
Ce sujet en fait aurait pu etre range dans le forum de biologie.
Je me suis procure peu a peu les outils pour cultiver des plantes et légumes : Serres, récupérateurs d'eau de pluie, et composteurs et récupération de tout ce qui est putrescible en cuisine, cela fait une dizaine de kilogrammes d'épluchures par semaines, fumier de chevaux.
En prenant soin des semis qui deviennent des petites plantes, je me demandais si je ne creais pas en fait une zone d'accumulation de substances nocives.
Les épluchures viennent très souvent de fruits et légumes achetés chez les gens distributeurs qui viennent très souvent du sud de l'Espagne, j'ai appris que les Espagnols pour faire de la production de masse étaient obliges d'employer plusieurs pesticides pour éviter qu'un seul soit au dessus du taux légal ! Ils auraient transforme l'Andalousie en future catastrophe écologique (pour pas mal de raisons un peu longues a développer ici, l'Andalousie serait en voie de désertification irréversible).
Dans les composteurs il y a de l'herbe de tonte des pelouses, je suis oblige de traiter les arbres pour éviter : la moniliose du cognassier, la cloque du pêcher, la rouille grillagée du poirier, les produits insecticides pour les pucerons des groseilliers (le purin d'ortie ne marche pas vraiment) a cela il faut ajouter le sulfatage préventif des tomates (il est réduit au minimum en employant un pistolet a peinture et un compresseur 8 bars qui me fait un brouillard extrêmement fin contrairement aux Muratori et donc j'emploie très très peu de produit, je vous donne le truc) et les traitement antimousse des arbres plus quelques autres gâteries du même genre.
Je pensais construire deux ruches mais je renonce finalement a cause de tous ces traitements, si je fais des ruches c'est pour que les abeilles soient heureuses.
Je me disais que je creais peut etre une zone de terrain a relativement haute teneur en substances tres nuisibles.
J'ai alors cherche une liste de pesticides, j'ai été étonne d'abord par le fait de ne trouver que très peu de réponses, un site donne la liste avec la formule développée des pesticides en Bourgogne, j'ai été étonne par le nombre employé, une centaine et peut être la liste est loin d'être exhaustive.
Tout ce long blabla pour poser la question : Quelle est la duree de vie des differents pesticides quand ils sont dans la terre ou en situation d'utilisation ?
Peut on repondre a une telle question ?
Y a t il des reponses relativement simples a ce genre de question ?
Y a t il des travaux non confidentiels sur la question ?
Je me suis dit que comme pour les médicaments, on limite peut être les études qu'aux molécules filles seulement et que peut être des molécules petites filles ou arrière petites filles non étudiées avaient des effets encore plus nocifs que la molécule mère ; quand on étudie en pharmacologie les métabolites de la phénothiazine, on se rend compte bien vite que cette molécule donne des dizaines de catabolites et dans certains cas ces catabolites sont plus actifs que la molécule initiale, la recherche est si longue et si chère qu'on limite l'étude a quelques métabolites.
Je pense que cela doit etre la preoccupation de bien des chercheurs de l'INRA et que certains d'entre vous doivent avoir des idees ou meme plus sur cette question.
Amities.
J-P Moulin
Ce sujet en fait aurait pu etre range dans le forum de biologie.
Je me suis procure peu a peu les outils pour cultiver des plantes et légumes : Serres, récupérateurs d'eau de pluie, et composteurs et récupération de tout ce qui est putrescible en cuisine, cela fait une dizaine de kilogrammes d'épluchures par semaines, fumier de chevaux.
En prenant soin des semis qui deviennent des petites plantes, je me demandais si je ne creais pas en fait une zone d'accumulation de substances nocives.
Les épluchures viennent très souvent de fruits et légumes achetés chez les gens distributeurs qui viennent très souvent du sud de l'Espagne, j'ai appris que les Espagnols pour faire de la production de masse étaient obliges d'employer plusieurs pesticides pour éviter qu'un seul soit au dessus du taux légal ! Ils auraient transforme l'Andalousie en future catastrophe écologique (pour pas mal de raisons un peu longues a développer ici, l'Andalousie serait en voie de désertification irréversible).
Dans les composteurs il y a de l'herbe de tonte des pelouses, je suis oblige de traiter les arbres pour éviter : la moniliose du cognassier, la cloque du pêcher, la rouille grillagée du poirier, les produits insecticides pour les pucerons des groseilliers (le purin d'ortie ne marche pas vraiment) a cela il faut ajouter le sulfatage préventif des tomates (il est réduit au minimum en employant un pistolet a peinture et un compresseur 8 bars qui me fait un brouillard extrêmement fin contrairement aux Muratori et donc j'emploie très très peu de produit, je vous donne le truc) et les traitement antimousse des arbres plus quelques autres gâteries du même genre.
Je pensais construire deux ruches mais je renonce finalement a cause de tous ces traitements, si je fais des ruches c'est pour que les abeilles soient heureuses.
Je me disais que je creais peut etre une zone de terrain a relativement haute teneur en substances tres nuisibles.
J'ai alors cherche une liste de pesticides, j'ai été étonne d'abord par le fait de ne trouver que très peu de réponses, un site donne la liste avec la formule développée des pesticides en Bourgogne, j'ai été étonne par le nombre employé, une centaine et peut être la liste est loin d'être exhaustive.
Tout ce long blabla pour poser la question : Quelle est la duree de vie des differents pesticides quand ils sont dans la terre ou en situation d'utilisation ?
Peut on repondre a une telle question ?
Y a t il des reponses relativement simples a ce genre de question ?
Y a t il des travaux non confidentiels sur la question ?
Je me suis dit que comme pour les médicaments, on limite peut être les études qu'aux molécules filles seulement et que peut être des molécules petites filles ou arrière petites filles non étudiées avaient des effets encore plus nocifs que la molécule mère ; quand on étudie en pharmacologie les métabolites de la phénothiazine, on se rend compte bien vite que cette molécule donne des dizaines de catabolites et dans certains cas ces catabolites sont plus actifs que la molécule initiale, la recherche est si longue et si chère qu'on limite l'étude a quelques métabolites.
Je pense que cela doit etre la preoccupation de bien des chercheurs de l'INRA et que certains d'entre vous doivent avoir des idees ou meme plus sur cette question.
Amities.
J-P Moulin