Merci beaucoup à vous deux.
Merci JP Moulin de m'avoir fait part de ton savoir et de t'être donné du mal à essayer de m'expliquer ce que tu savais "en bref" je sais, sur le sujet, mais quand même ....
Je savais que le circuit neuronal est non stop et qu'il n'est pas trop possible de savoir qui vient en premier de la pensée ou des neurotransmetteurs du bonheur car le circuit fonctionne comme cela , d'un tout, pour relayer le potentiel d'action, l'information.
Mais tu m'as déjà un petit peu éclairé, et j'ai l'impression d'avoir un petit indice dans ce que tu as écri ici :
Il semble que le système nerveux traite l'information de deux façons, d'une part les signaux aboutissent a coder les réseaux de neurones donnant lieu a nos représentations du monde, une "fabrique de formes" et d'autre part un traitement aboutissant a renforcer ou a inhiber ce premier canal et ce traitement est celui des émotions, qui agit comme un régulateur de l'activité du premier canal (celui aboutit a la fabrication de "formes").--> Je pourrais voir par là que les neurotransmetteurs "du bonheur" (ou du malheur bien sur si en trop faible quantité), soutiennent une sorte de fonctionnement "neutre" (représentation du monde). Le raisonnement n'a donc pas besoin de ces neurotransmetteurs pour fonctionner, mais sans émotions, nous ne trouverions peut être pas d'intérêt à raisonner. Sauf !!! si ce raisonnement est sous fond de stress. Si par exemple le "mystère de la vie" ou de la matière (je sais que t'adore ça

), nous stresse, nous allons aller chercher des réponses, sous fond de stress donc, de peur, et peut être trouver une "solution" , "réponse" à ce stress, qui, une fois disparu, va peut être déclencher la libération de diverses hormones du bonheur ... qui eux vont entrainer sentiment de satisfaction, d'émerveillement, d'étonnement... On peut donc me laisser dire là que mon cerveau aurait libéré des hormones du bonheur APRES avoir eu un raisonnement STRESSANT (neutre, sans plaisir).
De plus, je voudrais bien savoir ce qui arrive à une personne qu'on aurait dénué d'hormone du bonheur.. savoir si elle était capable de réfléchir. de s'inquiéter , et de s'intéresser à quelque chose.
Est-ce-qu'elle deviendrait animale, primitive ? Je vu que les reptiles fonctionnent en liaisons neuronales électriques, donc sans hormone du bonheur ?, j'imagine qu'un être humain comme cela nous regarderait peut être comme le fait un serpent.. lol ..

Il ne resterait peut être que l’instinct de survie...